Japon
2023 90 mins
V.O. japonaise
Sous-titres : anglais
Grâce à ses actes héroïques accomplis lors de son retour vers le passé où il a stabilisé le présent, Takemichi Hanagaki (Takumi Kitamura, TREMBLE ALL YOU WANT) vit des jours paisibles avec sa précieuse Hinata (Mio Imada, AS LONG AS WE BOTH SHALL LIVE, également à Fantasia 2023). Du moins, c’est ce qu’il croit. En effet, cette dernière périt une fois de plus sous ses yeux dans un accident horrible aux allures d’attentat. À son grand désarroi, les responsables font partie du Tokyo Manji Gang au sein duquel il s’est battu pour sauver Hinata une première fois. Un événement passé a scindé ses potes et les a poussés vers une criminalité brutale et sans merci. Il doit retourner dans le temps pour prévenir cet événement aux conséquences inimaginables. Cette fois, Takemichi devra se commettre bien davantage pour secourir celle qu’il aime, mais également tous ses amis qui s’engagent sur une pente qu’on ne remonte pas.
En portant à l’écran l’excellent arc narratif Bloody Halloween du vénéré manga Tokyo Revengers de Ken Wakui, le cinéaste Tsutomu Hanabusa (PROJECT DREAMS: HOW TO BUILD MAZINGER Z’S HANGAR, prix du public à Fantasia 2020) a fait le choix judicieux de séparer l’histoire en deux longs métrages. Si TOKYO REVENGERS, à voir ou revoir absolument en projection spéciale cette année, est maintenant considéré par plusieurs fans comme une adaptation quasi parfaite, cette suite ne décevra personne. On approfondit Takemichi de façon remarquable, mais aussi tous les anciens personnages, de même que les nouveaux acteurs majeurs du récit auxquels on s’attache immédiatement. Les séquences de combats hallucinantes, le jeu dédié et enthousiaste des comédiens et la mise en scène sans faille de Hanabusa font plus qu’honneur au matériel original, mais les enjeux sont doublés et les risques encourus par notre protagoniste s’accentuent. Et cette œuvre haletante n’est que le prélude à l’explosif second opus qui reléguera l’expression « bourré d’action » au rang de tiède euphémisme. – Nicolas Archambault