Canada, États-Unis
2023 116 mins
V.O. anglaise
Leur vie n’est pas toujours facile, mais un lien fort unit Sonny (Ryan Ward, SON OF THE SUNSHINE) et sa fille Hildie (Nyah Perkin). Sonny peine à maintenir un emploi et un logement permanent à cause de son syndrome de la Tourette, ce qui rend la vie difficile à Hildie, qui grandit isolée et seule. Passant d’un motel à l’autre, Sonny tente de fuir sa famille qui souhaite une vie plus stable pour Hildie. Sonny se tient à l’écart des étrangers par peur que son grand secret soit dévoilé. Lorsque Glover (Lennox Leacock), le camarade de classe d’Hildie, rejoint inopinément le père et sa fille, cette curieuse nouvelle petite famille décide, avec précaution, de se greffer à un groupe de nomades marginaux qui savent tirer le meilleur de l’endroit où ils posent leurs valises. Alors que des liens se tissent, Sonny et Hildie se détendent en compagnie de leurs nouveaux compagnons dont la gentillesse cache une intention funeste, menaçant la vie telle qu’ils la connaissent.
En première mondiale à Fantasia, DAUGHTER OF THE SUN revisite l’univers de Sonny et d’Hildie que le public avait pu explorer dans le premier film du réalisateur et acteur Ryan Ward, SON OF THE SUNSHINE, qui avait été nommé aux Prix Écrans canadiens et qui donnait un aperçu de l’ancienne vie de Sonny et de son secret. Inspiré d’aspects de l’enfance de Ward, ce film profondément personnel raconte une histoire de passage à l’âge adulte au cœur du Manitoba, avec d’émouvantes performances de Ward, Perkin, Leacock et Courtney Sawyer. Familier avec le surnaturel, ayant incarné Ash lors de 800 représentations de EVIL DEAD: THE MUSICAL, Ward marie le réalisme magique et le dysfonctionnement familial à un conte mystique en faisant appel à des acteurs handicapés, à un style de vie de voyageur/nomade, et à une trame inattendue d'espoir luttant contre le désespoir. Avec une imagerie cosmique, une photographie époustouflante de Craig Range et Mandeep Sodhi, et une sublime musique de David Bertok, vous vivrez l’expérience de la marginalité et la beauté de l’amour d’un père pour sa fille. – Traduction: Stéphanie Cusson