Tout comme la populaire série télévisée d’horreur canadienne FAIS-MOI PEUR / ARE YOU AFRAID OF THE DARK? (1992 à 1996), ce programme se veut une anthologie internationale de courts-métrages horrifiques. 11 courts qui sauront faire frémir même le plus courageux d’entre vous.
Vous y découvrirez deux courts américains en première mondiale : FORGOTTEN LAKE (2023) d’Adam Brooks, qui prouve que la légende du garçon aux bleuets est bien plus réelle qu’elle n’en paraît; et UP ON THE HOUSETOP (2023) de Dakota Millett et Michael Fischer, qui raconte les conséquences désastreuses de la mort accidentelle du Père Noël. Nos voisins américains nous envoient aussi trois films en première internationale : JACQUES (2022) de Charlie Bellarose se demande si le chien est réellement le meilleur ami de l’homme; MURDER CAMP (2022) de Clara Aranovich table sur le fait que même les tueurs en série ont des sentiments; alors que SAVE THE FLEA de Michael J. Ruiz-Unger réveille une vieille amulette magique dans l’espoir que celle-ci puisse empêcher un groupe de jeunes développeurs immobiliers de fermer définitivement un marché aux puces au Nouveau-Mexique.
Directement d’Argentine, assistez à la première internationale de SANTA SOMBRA de Paula Boffo et Patricio Plaza, le seul film d’animation de ce programme. En première canadienne : l’Australie nous propose l’univers inquiétant de FUNGUS de Ryan Maddox; MURDER (2023) du réalisateur anglais Graham Jock Robertson nous rappelle qu’il est important de se méfier des fenêtres la nuit venue; et DEAD ENDER des cinéastes américains Fidel Ruiz-Healy et Tyler Walker relate la folle nuit d’une caissière zélée de station-service qui tente de protéger le commerce où elle travaille d’une invasion de zombies. LÉA du réalisateur québécois Carnior capture le moment magique en pleine épidémie de zombies où Léa découvre que des choses changent dans son corps de jeune fille et décide d’en parler à sa mère. Finalement, le programme se conclura avec le jubilatoire WE FORGOT ABOUT THE ZOMBIES de Chris McInroy, un habitué du festival. – Marc Lamothe