Le programme annuel de courts-métrages d'animation internationaux de Fantasia est de retour avec 10 épatantes créations, déployant une merveilleuse multitude de tons, de techniques et de perspectives. La sélection de cette année inclut des films (dont des premières mondiales) de Singapour, de la Corée du Sud, de la Hongrie, de Chine, d’Inde, de France, du Japon, et d’ici même au Canada.
Lorsqu’une fillette prend des libertés alors qu’elle récite une importante fable taoïste, son professeur s’efforce de réprimer sa créativité dans THE STORY OF CHAOS, un petit bijou mignon et subversif de Yu Qing Quek (Singapour). MEET AGAIN, des cinéastes sud-coréens Kang Apsol et Lee Yoorim, est une fantaisie musicale dynamique et colorée, qui raconte sans dialogues un riche récit en seulement cinq minutes, tandis que HERMIT ISLAND de Gábor Mariai (Hongrie) est un film fantaisiste, psychédélique, loufoque, bizarre, drôle et empreint de sagesse. Une photo de presse montrant un événement banal déclenche des rumeurs lors d’un jour de tempête dans THE TYPHOON DAY, le projet de fin d’études de Hu Yiyi, du réputé département d’animation de l’Académie des arts de Chine. Des souvenirs d’un être cher absent émergent d’une vieille caméra dans 6MM WAVE, une superbe et mélancolique œuvre visuellement minimaliste du cinéaste sud-coréen Jeong Seungho (Corée du Sud). Un garçon en papier fait des cauchemars impliquant un monstre-couteau dans THE BRAVEST KID, le deuxième épisode de la série PERFECT CITY du cinéaste d’animation en volume chinois Zhou Shengwei (SHE, Fantasia 2019).
SHAPE OF WIND est un drame folklorique au style impressionniste du cinéaste sud-coréen Lee Sunggang (MY BEAUTIFUL GIRL, MARI). Sous la supervision du studio indien Ghost Animation (WADE), Neeraj Bhattacharjee méticuleusement confectionné le voyage cosmique RECORD. PLAY. STOP., qui inclut des paysages sonores extraterrestres de Noni-Mouse. Une créature en tache d’encre se transformant constamment s’introduit dans la vie de Molly dans le conte urbain JELLY, un projet personnel de l’animateur chevronné Robin Budd (RETURN TO NEVER LAND, la série télé BEETLEJUICE), avec une musique de Daniel Lanois. En conclusion, des sommités de l’anime (dont Rintaro et Katsuhiro Otomo) redonnent vie à un bijou perdu des débuts du cinéma avec NEZUMIKOZO JIROKICHI. Une célébration sincère et inspirée de la culture populaire japonaise à travers les siècles! – Traduction: Kevin Laforest