Hong Kong
1989 91 mins
V.O. cantonaise
Sous-titres : anglais
“Beautifully shot with exemplary performances... quite simply a movie to fall in love with”
– Ben Stykuc, ASIAN MOVIE PULSE Lap (Joey Wong, aussi dans
A CHINESE GHOST STORY à Fantasia cette année) et Rick sont deux amoureux qui savourent la vie alors qu’ils travaillent au bar du père de la première. Ancien membre de triade, son père est forcé de sortir de sa retraite, mais les choses se passent mal et il se retrouve prisonnier d’un mafieux. Pour le sauver, sa fille fait appel à un rival, le parrain Shen. Les circonstances l’éloignent de Rick, mais ils promettent de se retrouver bientôt. Or, six ans plus tard, Lap est la maîtresse du parrain, et Rick est devenu un assassin professionnel. Leur amour n’est pas mort, mais le contexte s’avère compliqué – surtout que Lap est aussi courtisée par une autre personne de son entourage. L’amour, la loyauté et les balles fusent de toutes parts.
Réalisé par Patrick Tam (
AFTER THIS OUR EXILE, Fantasia 2009), un des membres clés de la nouvelle vague qui a revigoré le cinéma hongkongais dans les années 1980, le classique
MY HEART IS THAT ETERNAL ROSE fait enfin l’objet d’une restauration complète. Mentor et monteur régulier de Wong Kar-Wai, Tam a fait appel au directeur photo fétiche de ce dernier, Christopher Doyle, pour mettre en images son film, transcendant ce faisant le genre du « heroic bloodshed » avec un saisissant style visuel évoquant le film noir. On retrouve au sein de la distribution plusieurs vétérans et vedettes émergentes de l’époque, dont Gordon Liu en homme de main louche, ainsi qu’un très jeune Tony Leung (
SHANG-CHI,
IN THE MOOD FOR LOVE), qui a remporté le prix du meilleur acteur de soutien aux HK Film Awards pour ce rôle. À la fois réalisateur, coscénariste et monteur, Tam crée des personnages attachants et maintient un rythme soutenu, jusqu’au spectaculaire bain de sang final. –
Traduction: Kevin Laforest