États-Unis
2023 100 mins
V.O. anglaise
“Pleasingly ingenious... found-footage horror — that thing you never want to see again, until once every couple years someone finds a fresh angle — meets THE KING OF COMEDY”
- Dennis Harvey, VARIETY “A devilishly good slice of 70s occult insanity, boiled down into 90 razor-sharp minutes of renegade retro realism... super fun and surprisingly gory”
– Jonathan DeHaan, NIGHTMARE ON FILM STREET “The ingenuity, the painstaking period recreation, a riveting performance by Dastmalchian, and a showstopper of a finale make for one Halloween event you won’t want to miss”
– Meagan Navarro, BLOODY DISGUSTING Halloween, 1977. L’animateur de talk-show de fin de soirée Jack Delroy (David Dastmalchian,
THE SUICIDE SQUAD) se prépare à enregistrer une émission en direct qui sera différente de tout ce à quoi les gens sont habitués. Il le faut, car de moins en moins de téléspectateurs sont au rendez-vous. Ce soir, Delroy offrira tout un spectacle – au-delà de ses pires cauchemars. Les invitées incluent la parapsychologue et auteure Dre June Ross-Mitchell (Laura Gordon,
UNDERTOW), qui fait la promotion de son nouveau livre, Conversations with the Devil. Elle est accompagnée de sa fille adolescente Lilly (Ingrid Torelli), unique survivante du suicide collectif des membres d’une église satanique et sujet du livre susmentionné, car elle prétend être sporadiquement possédée par un démon. Le public s’installe en studio, alors que les caméras s’apprêtent à diffuser l’événement jusque dans les foyers du pays...
LATE NIGHT WITH THE DEVIL est un film d’horreur innovateur où les idées ingénieuses pullulent. Il s’agit du troisième long métrage des cinéastes australiens Colin et Cameron Cairnes (
100 BLOODY ACRES), qui racontent pour la première fois une histoire se déroulant aux États-Unis, au plus fort de la panique satanique. L’impeccable reconstitution d’époque inclut beaucoup de détails sur le monde télévisuel des années 1970, ainsi qu’un assortiment de personnages colorés. Le film navigue brillamment à travers les eaux troubles entre la satire et l’horreur, avec amplement d’effets spéciaux effroyables. David Dastmalchian n’a jamais été meilleur qu’ici, et il est bien entouré par une distribution charismatique. Qui plus est, le film parvient à redorer le blason de l’horreur en found-footage, tirant le meilleur de ce concept et nous laissant aussi estomaqués par ce qui survient que le public en studio. Une œuvre diabolique à la fois tendue, drôle et terrifiante. –
Traduction: Kevin Laforest