États-Unis
2023 108 mins
V.O. anglaise
“Steroidally swollen with gags and smarts”
– Guy Maddin “An unexpected visionary work... Must be seen to be believed... Further proof that Wisconsin produces the strangest independent movies in the country”
– Michael Talbot-Haynes, FILM THREAT “Exists at the crossroads of Looney Tunes, Benny Hill, CANNIBAL: THE MUSICAL, BLAZING SADDLES, and Adult Swim”
– Matt Donato, SLASHFILM Rendant hommage au cinéma muet et aux dessins animés,
HUNDREDS OF BEAVERS commence par une séquence d’animation épique présentant notre héros, un vendeur d’applejack (un type d'alcool s'apparentant au cidre) dont les réserves sont ruinées par des castors affamés. Afin de retrouver sa fortune, il devra devenir le plus grand trappeur du continent. Dénué de dialogues, ce premier long métrage de Mike Cheslik est infiniment inventif, reflétant l’esprit d’innovation des débuts du 7e art tout en utilisant l’animation pour défier les lois de la nature de diverses façons fascinantes. Loufoque et chaotique, le film enchaîne les gags à un rythme effréné, créant une expérience toujours surprenante et rafraîchissante. Récit captivant où un homme doit surmonter de grands obstacles dans le contexte impitoyable d’un hiver nordique,
HUNDREDS OF BEAVERS est un divertissement des plus délirants, à voir absolument en salle.
Le réalisateur Mike Cheslik a précédemment produit, scénarisé, monté et travaillé sur les effets visuels de
LAKE MICHIGAN MONSTER (Prix du public du meilleur long métrage international à Fantasia 2019), un film dont le réalisateur et acteur, Ryland Brickson Cole Tews, est également en vedette ici, démontrant l'étendue de ses talents de comédien physique, comme un descendant de Laurel et Hardy vêtu comme un bûcheron.
HUNDREDS OF BEAVERS a notamment été présenté à Fantastic Fest, au festival Night Visions et au Mórbido Fest, agrandissant constamment son bassin d’admirateurs enthousiastes. Étant souvent comparé aux Looney Tunes, à Tex Avery et à William Castle, le film renoue avec un style cinématographique qu’on retrouve trop rarement en cette ère moderne. –
Traduction: Kevin Laforest