Japon
2023 102 mins
V.O. japonaise
Sous-titres : anglais
Les gamines armées jusqu’aux dents, Mahiro et Chisato, sont de retour! Et une fois de plus, elles devront se résoudre à accepter un travail moins excitant que les assassinats auxquels elles sont habituées. L’abonnement au gym n’était sans doute pas une bonne idée : elles n’y sont allées qu’une seule fois, les frais ont continué de s’accumuler, et voici qu’elles doivent une somme imposante. En voulant se sortir de cette situation, Mahiro et Chisato se retrouvent au beau milieu d’un vol de banque… et pour avoir voulu empêcher ce vol de banque, elles sont suspendues indéfiniment par l’agence pour laquelle elles travaillent. Nos adolescentes n’auront pas d'autre choix que d’accepter un emploi de mascottes dans une arcade au centre commercial. Pendant ce temps, Makoto et Yuri, escrocs à la petite semaine, à la fois gaffeurs et psychotiques, rêvent de devenir les plus grands tueurs à gages de Tokyo. Mais pour cela, ils devront faire disparaître les deux filles qui détiennent actuellement ce titre. L’austère Mahiro et la sémillante Chisato auraient-elles enfin rencontré leurs égaux?
Cette année, le scénariste et réalisateur Yugo Sakamoto revient en force avec sa formule éprouvée de comédie d’action. En effet, tout ce qui avait si bien fonctionné dans BABY ASSASSINS est repris par ce second volet et exécuté avec encore plus de brio. Vedette de théâtre musical d’inspiration anime, Akari Takaishi reprend son rôle de Chisato, tandis que la prolifique cascadeuse Ayaori Izawa se glisse à nouveau dans la peau de Mahiro. Les échanges entre les deux filles sont toujours aussi désopilants, rafraîchissants et émouvants, mais cette fois-ci on a aussi droit aux pitreries de Makoto (Tatsuomi Hamada) et Yuri (Joey Iwanaga). Et puis, lorsque démarrent les séquences de combat, c’est rapide et ça cogne dur, grâce au souci de réalisme du chorégraphe des scènes d’action, Kensuke Sonomura. Le premier volet est un excellent souvenir de Fantasia 2022. Ne manquez surtout pas ce deuxième service! – Traduction: David Pellerin